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LE STEDELIJK LYCEUM ZUID A ANVERS MISE PLEINEMENT SUR L'AVENIR

Nouveau bloc C pour des cours de mécanique de qualité

Le Stedelijk Lyceum Zuid à Anvers a ouvert en février son tout nouvel atelier de mécanique automobile. Plusieurs options des quatrième et cinquième années du secondaire y suivent à présent leurs cours pratiques. L'école évolue avec son temps et veut continuer à investir afin que tous ses élèves ne manquent pas le coche de l'ère numérique. Même si cela implique que les cours vont être donnés différemment à l'avenir, car c'est déjà ce qui est en train de se produire. La pratique et le stage sont essentiels dès la cinquième année. Si l'enseignement veut rester efficace, il doit constamment se remettre en question, innover et investir.

A PROPOS DE L'ECOLE

L'école secondaire professionnelle 'Stedelijk Lyceum Zuid' propose aux élèves quatre grandes options dans le troisième degré: techniques automobiles, carrosserie, électricité et sanitaires. Les options pratiques ont beaucoup de succès à Anvers.

Nombre d'élèves

Le lycée accueille pour cette année scolaire quelque 360 élèves. La méthode d'inscription a quelque peu changé, si bien que ce nombre est en légère baisse par rapport à l'année précédente. Au fil des ans, le Stedelijk Lyceum Zuid a en effet vu le nombre d'inscription grimper de manière continue. Ce qui s'explique notamment par le fait de la suppression de l'option construction au profit de la mécanique automobile. L'option a attiré beaucoup de monde, car la ville d'Anvers manque un peu d'options professionnelles. Ce renouveau a attiré des élèves de plus en plus nombreux. Selon le conseiller technique Luc Van Styvoort, cela n'avait rien d'une surprise: “Une nouvelle option avec un bon équipement dans une belle infrastructure, cela convainc toujours les élèves comme les parents." L'option automobile a été lancée en 2009 avec neuf élèves et un seul enseignant dans le troisième degré. Aujourd'hui, l'option accueille 46 élèves et sept enseignants. L'option carrosserie compte un peu moins d'élèves qu'il y a quelques années et est la seule à ne compter qu'une seule classe en sixième. Selon Van Styvoort, beaucoup d'étudiants voient le métier de carrossier comme inhérent à beaucoup de certifications et à de lourds investissements.

Orientation pratique

Pour chaque option, le lycée dispose d'ateliers adaptés pour permettre aux élèves de réaliser des travaux pratiques. L'expérience pratique est l'un des atouts majeurs de l'école, qui y accorde de plus en plus d'attention ces dernières années. Autrefois, les élèves suivaient sur 23 heures de cours techniques environ six à sept heures de cours théoriques par semaine. Cela se faisait dans un local de cours normal. Depuis plusieurs années, le nombre d'heures a encore diminué à une heure et demie ou deux heures par semaine et les cours théoriques sont donnés dans les ateliers et à des groupes de dix jeunes. C'est grâce à cette approche plus technique et pratique que l'école veut se distinguer des autres établissements. Les élèves suivent des formations pratiques complétées de théorie reposant sur cette même pratique. C'est possible ici, car l'infrastructure le permet. Les particuliers amènent leur véhicule à l'atelier pour un entretien. Les élèves du troisième degré accueillent le client, créent une fiche client, posent un diagnostic et effectuent une facturation virtuelle. Ainsi, la théorie est directement liée à la pratique.

L'expérience est un atout précieux

Les élèves du SLZ des options carrosserie et techniques automobiles peuvent déjà suivre un stage de trois semaines en cinquième et en sixième. Les étudiants en septième suivent un stage en bloc avant de travailler un jour par semaine en entreprise. Ces stages sont nécessaires pour que les étudiants se familiarisent avec les différents environnements (de travail). Mieux encore, ils découvrent de nouvelles machines et d'autres outils, et apprennent à travailler de manière ciblée et à rester efficaces sous la pression. Les lieux de stages réagissent avec enthousiasme, ajoute Van Styvoort: “Comme sur le marché de l'emploi, on n'attend pas de connaissances techniques spécifiques des élèves. La plupart des lieux de stage espèrent une bonne connaissance de base, et un profil poli, ponctuel et respectueux avec la bonne attitude. Des choses que nous pouvons garantir presque à tous les coups."

NOUVEAU BLOC C

 

Comme l'option construction a été fermée suite au manque d'intérêt il y a quelques années, un atelier s'est libéré au sein de l'école. Le lycée a investi et aménagé récemment l'atelier pour les 4e et 5e années. Ce grand local est beaucoup plus pratique que l'ancien, très sombre et avec une forme en coin peu pratique. Le nouvel atelier offre également de nouvelles possibilités aux élèves. Alors qu'ils se retrouvaient parfois à trois classes dans un même local, ils ont maintenant plus de temps et de place pour s'exercer sur les machines spécifiques. Les professeurs sont également très enthousiastes: “Les élèves peuvent travailler tous ensemble au même moment et apprennent beaucoup mieux."

De la construction à la mécanique

L'ancien département construction a été entièrement vidé et nettoyé industriellement avant d'être transformé. Un système d'air comprimé a été installé, ainsi qu'un système d'aspiration des fumées, deux ponts ont été installés et tout un réseau informatique a été mis en place pour que les élèves puissent utiliser les programmes auxquels ils seront confrontés dans les garages pour faire des réparations. Les élèves apprennent notamment les bases de l'électricité, des clés, ainsi qu'à démonter des moteurs et à les réviser, à réviser des têtes cylindrées, à maîtriser les systèmes de batterie, les démarreurs, les phares, ... Concrètement, ils travaillent en général par deux ou par trois sur un même projet, comme le projet 'bloc-moteur', 'couplage' ou 'tête cylindrée'. Bientôt, la salle sera équipée d'un labo pour mettre en pratique les bases de l'électricité.

Subsides

 

Les options de techniques automobiles sont très coûteuses, car elles nécessitent du matériel et des infrastructures très spécifiques. L'école a pu bénéficier de subsides de 40.000 euros, offerts par la division enseignement secondaire de l'enseignement officiel. Van Styvoort est très heureux d'avoir reçu ce solide coup de pouce, mais cela ne veut pas dire que les investissements s'arrêtent là: “Cette année, nous avons aménagé l'atelier, et nous allons encore devoir mettre en place le labo d'électricité. Chaque année, nous prévoyons un budget travaux et nous réalisons un plan financier."

L'avenir

L'école voudrait pouvoir créer encore plus d'ateliers à l'avenir, mais la capacité actuelle du Stedelijk Lyceum est à son maximum. Heureusement pour l'école, la ville d'Anvers projette de faire construire un campus technique à côté du lycée, dont toutes les options techniques d'Anvers pourront profiter. “Si ce projet aboutit, plusieurs options pourront déménager et nous aurons de la place pour nous étendre", poursuit Van Styvoort.

NUMERISATION

L'infrastructure du SLZ n'est pas seule à changer, puisque les cours évoluent aussi constamment pour rester à jour.

Diagnose Car

 

Grâce à la collaboration avec Diagnose Car, de nombreux moyens ont été mis en place pour suivre l'évolution numérique. L'école bénéfice régulièrement d'appareils de diagnostic ou de voitures sur lesquelles travailler. Il y a aussi de nombreuses formations gratuites à suivre; en juillet et en août, des stages d'été sont organisés pour les enseignants dans les ateliers de formation de chez Volkswagen et BMW notamment. Les formations de recyclage sont organisées pendant les congés scolaires et rencontrent un franc succès. Les enseignants trouvent aussi sur le site web de Diagnose Car divers supports didactiques.

Donner cours autrement

 

Par groupe de dix, les élèves suivent les formations théoriques sur le lieu de travail. Pendant les séances de théorie, on utilise de plus en plus de vidéos d'instructions. Luc Van Styvoort estime qu'une vidéo explicative de quelques minutes fait parfois bien plus qu'une demi-heure d'explications techniques d'un professeur. Les élèves sont répartis en équipes et travaillent par projet. Cette méthode d'enseignement change complètement par rapport à avant et c'est en cela que c'est un défi pour les professeurs du lycée. Van Styvoort explique aussi que les différents programmes de cours ne suffisent pas: “Nous devons continuer à investir, nous avons par exemple deux appareils de diagnostic en atelier, mais nous allons bientôt en acheter trois de plus." Les élèves doivent pouvoir travailler sur du matériel de qualité, et pour les enseignants aussi, un bon matériel de cours est essentiel. “Tout dépend de la motivation du professeur, qu'il s'agisse de mécanique ou de toute autre chose." ?

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