“LE DEFI CONSISTE A IMPLIQUER CHACUN"

si le dossier est plus complexe que prévu, par exemple mais même dans ce cas, nous voyons que c'est un gain." En d'autres termes, Froyen estime que BIM est l'outil parfait pour une bonne préparation du travail. En automatisant pas mal de travail, il procure un gain de temps et réduit les erreurs. Toutefois, l'avantage majeur se situe ailleurs, estime Froyen.
“Nous sommes confrontés à une réglementation sans cesse plus stricte. Ce faisant, nos concepts deviennent plus complexes et le nombre de participants à un projet augmente, tant du côté conception que du côté exécution. Ceci induit en règle générale une mauvaise communication et le chaos. BIM éradique ces deux problèmes spécifiques." Du moins, explique Froyen, si chacun suit le mouvement et sait ce qu'il fait. “BIM représente 10% de logiciel et 90% d'individus. Nous ne devons pas être obnubilés par les problèmes techniques, mais opter résolument pour la méthode BIM. Ce modèle reste la seule source de vérité uniquement par de rigoureux inputs et outputs via un modèle. Si quelques partenaires de la construction s'en écartent, le bon fonctionnement BIM s'étiole. Aussi nous veillons à adopter de bons accords dès l'entame d'un projet et à bien faire savoir aux architectes et bureaux d'études comment leurs modèles seront utilisés dans la phase d'exécution. Du reste, nous aimerions également conclure une collaboration BIM avec nos sous-traitants et fournisseurs, quoique nous constations que les possibilités en sont encore limitées pour le moment.