Bouwunie sur l'accord de coalition : beaucoup de bonnes choses, mais aussi quelques inconvénients
Tout d'abord, M. Bouwunie se réjouit que notre pays soit à nouveau doté d'un gouvernement fédéral. "Pour le secteur de la construction, qui est avant tout le moteur de notre économie, il était indispensable d'avoir un gouvernement fédéral à part entière. Notre secteur, qui en a besoin, a besoin d'un gouvernement déterminé qui peut et ose prendre les décisions nécessaires", a déclaré Jean-Pierre Waeytens, administrateur délégué de Bouwunie. L'organisation de la construction adopte une attitude constructive et espère une collaboration positive.
En ce qui concerne plus particulièrement le secteur de la construction, Bouwunie voit dans le nouvel accord fédéral des éléments positifs qu'elle avait elle-même demandés. Il s'agit par exemple du taux de TVA réduit pour la démolition et la reconstruction en vue de la vente, de l'extension du nombre d'heures supplémentaires fiscalement avantageuses, de la suppression du Compte d'apprentissage fédéral, de l'accent mis sur les PME dans le cadre des marchés publics et de la poursuite de la simplification administrative. M. Bouwunie se réjouit également que les partis au pouvoir aient tenu compte de sa demande d'améliorer les contrôles fiscaux sur la règle des 183 jours en utilisant les données disponibles auprès de l'ONSS.
Toutefois, Bouwunie hésite à soutenir les projets du gouvernement visant à "moderniser" la loi Breyne et à mettre en place un système de protection juridique pour les consommateurs souhaitant reconstruire ou rénover dans le cadre de projets de gros œuvre et de rénovation de grande envergure. Elle n'est pas non plus favorable à l'extension de la période de garantie légale à trois ans. Bouwunie est totalement opposée à l'enregistrement obligatoire à la sortie du site (le check-out). "Il s'agit là d'un nouvel exemple de sécurité sur papier. Le check-out n'augmente pas la sécurité sur nos chantiers, il ne fait que créer de la paperasserie supplémentaire pour l'employeur", a déclaré M. Waeytens.